Le vélo pour une mobilité post-confinement propre et saine
Le vélo pour une mobilité propre et saine
Des solutions pour retrouver la liberté de se déplacer, post-confinement, sans voir revenir les niveaux de pollution de l'air, de bruit, de congestion routière et de stress du monde d'avant.
50€ d'aide à la réparation d'un vélo
Dans le cadre d’un plan d’urgence pour le vélo de 20 millions d’€, l'État offre 50€ d'aide pour la remise en état d'un vélo par un professionnel ou un atelier associatif (freins, chaîne, roues…). Pour trouver un professionnel et atelier associatif participants, consulter la plateforme Coup de pouce vélo.
Si vous avez besoin d’aide pour vous remettre en confiance et vous permettre de vous déplacer à vélo, vous pouvez réserver sur ce même site une séance d’accompagnement d’1h.
50 à 300€ par mois économisés
Changer de mobilité a un effet bénéfique sur le pouvoir d'achat. Se déplacer régulièrement à vélo permet d'économiser en moyenne 50€ par mois, voire 300€ pour les ménages qui vont jusqu'à la suppression d'une voiture.
Le vélo pour la santé et la forme
La mobilité active a des bienfaits pour la santé physique, mais aussi psychologique et est un antidépresseur reconnu. 3h de vélo par semaine diminuent les risques de mortalité de 30% par rapport aux personnes inactives et permettent de lutter contre le surpoids, l'obésité, le stress et l'anxiété. La sédentarité met gravement en péril notre santé.
Le vélo comme alternative pour des déplacements courts
60% de nos trajets font moins de 5 km.
La portée du vélo est d'environ 5 km, celle du vélo à assistance électrique (VAE) est d’au moins 10 km.
83% des Français sont aptes à faire du vélo ou prédisposés à ce mode de déplacement, s’ils étaient incités à l’adopter.
Des aménagements cyclables d’urgence
De nombreuses villes en France sont en train de créer des aménagements cyclables provisoires et d’élargir les espaces piétonniers, pour répondre aux besoins immédiats de mobilité post-confinement, en respectant la distanciation physique, mais sans paralysie des voies de circulation due au retour massif de la circulation automobile.
Des plots tracent des voies cyclables sur la chaussée pour encourager les déplacements à vélo, en attendant de pouvoir réaliser des travaux pour des aménagements cyclables plus permanents, si l'expérimentation est concluante. Des places de stationnement pour les vélos sont installées devant les commerces, sur le stationnement automobile, afin de libérer de l’espace sur les trottoirs pour les piétons. L’État propose la prise en charge de 60% du coût de ces installations.
Pour les collectivités, le CEREMA propose des recommandations techniques pour tester des solutions d’aménagement pour permettre de se déplacer à vélo de manière efficace et en sécurité. Les cahiers du CEREMA - Aménagements cyclables provisoires : tester pour aménager durablement.
Une chose est certaine, un changement de paradigme est à opérer de toute urgence pour éviter que la voiture soit quasiment la seule solution laissée aux citoyens qui auront envie ou besoin de se déplacer post-confinement. Le vélo est sûrement l’alternative la mieux adaptée pour les déplacements sains et écologiques de courte distance et pour éviter une explosion de la pollution de l'air et des embouteillages.
Voir notre dossier Le vélo, c’est du propre
Les Français veulent une autre mobilité
Une étude, commandée par Cyclofix et publiée le 5 mai 2020, montre que les Français aspirent à changer leur mode de déplacement. Le sondage montre une hausse possible de 57% de la pratique du vélo après le confinement.
Le Parisien - Déconfinement : les Français privilégieront le vélo aux transports en commun